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Dossier Soleil & Bronzage – Bien se Protéger

L’écran total, ça existe ?

Inutile de chercher un écran total, que ce soit en pharmacie ou dans les rayons du supermarché. Tout simplement parce que le véritable écran total n’existe pas. Une protection solaire, aussi efficace soit-elle, ne peut pas offrir une protection totale contre les rayons ultra-violets du soleil.

Seuls les vêtements le peuvent, et encore, pas tous. D’ailleurs depuis janvier 2007, une nouvelle norme européenne interdit la mention « écran total » et redéfinit les calculs d’indices de protection solaires. Aujourd’hui, l’indice le plus fort que l’on puisse trouver sur le marché est 50%20.

Choisir le bon indice

Le FPS (facteur de protection solaire) mentionné sur les emballages donne le niveau de protection contre les UVB du produit.

En effet, les rayons UVB sont les plus dangereux : ce sont eux qui provoquent les coups de soleil en brûlant l’épiderme insuffisamment protégé par les pigments de mélanine ; ils sont à l’origine de 90 % des cancers de la peau.

Les rayons UVA ne sont pas pour autant inoffensifs. Ils pénètrent plus profondément dans le derme, provoquant la destruction des fibres de collagène et d’élastine qui assurent la tonicité de la peau. Conformément à la règlementation européenne, les crèmes solaires doivent garantir une protection UVA au moins égale au tiers de la protection UVB. Par exemple, pour un facteur de protection de 30 contre les UVB, la protection UVA sera au minimum de 10.

Le choix de l’indice de protection ou FPS (facteur de protection solaire) dépend à la fois du type de peau  et des conditions d’ensoleillement (plage horaire et durée de l’exposition, altitude, latitude, etc.). Plus la peau est claire, plus l’indice de protection solaire doit être élevé. On distingue quatre catégories de produits selon leur FPS :

 

  • protection faible : FPS de 6 ou 10 ;
  • protection moyenne : FPS de 15, 20 ou 25 ;
  • protection haute : FPS de 30 ou 50 ;
  • très haute protection : FPS de 50%20.


Toutefois, ne vous laissez pas abuser par des FPS élevés. À partir d’un certain niveau, les différences en termes d’efficacité deviennent minimes. Un produit FPS 30 filtre 96,67 % des rayons UVB, contre 98 % pour un produit FPS 50.

En pratique, c’est le respect du mode d’emploi qui compte. Il est en effet prouvé qu’une diminution de 50 % de la dose à appliquer entraîne une diminution d’efficacité de 75 %. Autrement dit, mieux vaut un produit d’indice 20 ou 30 que l’on applique généreusement et souvent, qu’un indice 50 qu’on n’appliquera qu’une seule fois dans la journée.

 

En spray, en crème ou en lotion

Le choix du mode d’application ou de conditionnement (spray, lotion, ou crème) dépend de la zone d’application. Plus elle est étendue, plus le solaire devra être fluide.

Par exemple, on peut prendre une crème pour le visage, un spray pour le corps et un stick pour les zones fragiles (lèvres, nez). Enfin, il est préférable d’opter pour un produit revendiquant une résistance à l’eau. Une caractéristique qui a cependant ses limites et ne dispense en aucun cas d’une nouvelle application après le bain.
Outre les filtres faisant barrage aux rayons ultraviolets, la plupart des crèmes solaires comportent des antioxydants. Ils sont censés neutraliser les radicaux libres générés par les UV, avant qu’ils ne provoquent des dommages sur la peau.

 

Que choisir pour les enfants ?

La plupart des fabricants proposent aujourd’hui des produits dédiés aux enfants. Une segmentation purement marketing qui peut donner une fausse impression de sécurité aux parents. En réalité, ces solaires ne diffèrent pas des autres, si ce n’est par leur indice élevé (FPS 30 au minimum).
Enfin, en matière de crème solaire, le prix de vente n’est pas un gage d’efficacité. Certains produits vendus en grande surface sont aussi valables que ceux distribués en pharmacie (en moyenne plutôt de bonne qualité) ou en parfumerie (les plus chers).

Connaître sa peau pour bien se protéger

Le produit solaire doit être adapté à la fois à votre type de peau et à l’intensité du rayonnement solaire auquel elle est exposée. Pour bien choisir, les recommandations de l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) peuvent vous servir de guide.

Il existe 6 phototypes déterminés en fonction de la carnation, de la couleur des cheveux, de la présence ou non d’éphélides (taches de rousseur), de la capacité de l’individu à être victime de coups de soleil ou au contraire sa capacité à déclencher un bronzage.

• Phototype I : peau laiteuse (rousse), brûle toujours, ne bronze jamais, très nombreuses taches de rousseur.
• Phototype II : peau claire, brûle toujours, acquiert parfois un léger hâle, nombreuses taches de rousseur.
• Phototype III : peau claire à mate, brûle parfois, bronze toujours (bronzage moyen), quelques taches de rousseur.
• Phototype IV : peau mate, ne brûle jamais, bronze toujours (bronzage foncé), pas de taches de rousseur.
• Phototype V : peau brune, ne brûle jamais, bronze toujours (bronzage très foncé), pas de taches de rousseur.
• Phototype VI : peau noire, ne brûle jamais, pas de taches de rousseur.

La pigmentation du bronzage correspond à une réaction d’adaptation de la peau à l’exposition aux rayons solaires. La stimulation de la production de la mélanine dite mélanogénèse est un mécanisme régulateur de photoprotection.
Suivant les types de peaux et les ethnies, la répartition de la mélanine dans le tissu cutané est différente. Les peaux sont très inégales face au Soleil. Les peaux mates et surtout les noires sont riches en substances mélanogènes et supportent mieux l’exposition au Soleil que les peaux claires. Selon le teint, la couleur des cheveux et des yeux, les sujets sont classés en différents phototypes.


En résumé

  • Limitez les expositions, notamment lorsque le soleil est le plus haut dans le ciel, soit entre 12h et 16h, et même si vous appliquez une crème solaire.
  • Privilégiez des vêtements amples et légers à manches longues et fluides. Le vêtement reste en effet la meilleure protection contre les UV.3» Couvrez-vous la tête avec un chapeau à larges bords ou une casquette pour protéger vos yeux, votre crâne et votre visage.
  • Portez des lunettes de soleil enveloppantes avec une filtration conforme aux recommandations de la Commission européenne (types 1, 2 ou 3). Et n’oubliez pas que le type 4, recommandé lors des forts ensoleillements, n’est pas compatible avec la conduite automobile !
  • N’exposez jamais un bébé de moins d’un an au soleil. Il risque brûlures et déshydratation.
  • Les enfants doivent porter en permanence un vêtement et de la crème pour éviter les coups de soleil. Les coups de soleil reçus dans l’enfance représentent en effet l’un des principaux facteurs de risque de cancer cutané à l’âge adulte.
  • Une bonne crème solaire. En plus des protections précédentes et avec un indice élevé adapté à votre type de peau. Les crèmes solaires doivent être appliquées fréquemment (toutes les deux heures) et en quantité suffisante, dos, nuque et oreilles comprises.
  • N’oubliez pas de mettre de la crème solaire pour vous baigner et sous votre parasol car l’eau et le sable réverbèrent les rayons du soleil et les amplifient.9» Protégez-vous aussi lorsque vous faites du sport ou une marche en plein soleil. Il n’y a pas que sur la plage que vous êtes exposé au soleil.
  • Respectez un programme d’exposition progressive et limitée.

 

N’oubliez pas

  • Le parasol ne protège pas intégralement des rayons du soleil.
  • Certains médicaments, parfums, déodorants et autres cosmétiques peuvent provoquer des allergies ou des brûlures en réaction au soleil.
  • Les compléments alimentaires et de nombreux autobronzants donnent un teint hâlé mais ne protégent pas des dangers du soleil.
  • L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) déconseille l’usage des dispositifs de bronzage artificiel car ils augmentent la dose d’UV reçue par la peau.

Source l’internaute.com-Sécurité Solaire

 

Dossier Minceur : les massages – partie 3

Techniques du massage anti-cellulite

L’endermologie

C’est une méthode de manipulation mécanique des tissus mise au point en France dans les années 80 pour le traitement des cicatrices et des brûlures. Par son action stimulante sur le tissu conjonctif, la technique de l’Endermologie est devenue un traitement de choix pour la réduction de la cellulite et le remodelage des volumes.

Basée sur l’utilisation de deux rouleaux motorisés et d’une aspiration contrôlée, cette méthode non-chirurgicale permet de créer un pli tissulaire et de manipuler en douceur les graisses sous-cutanées. Le résultat final est un raffermissement de la peau associé à une diminution de la cellulite et une perte de centimètres. Cette technique permet d’harmoniser la silhouette et de lutter contre le vieillissement tissulaire.

Le palper rouler

C’est une technique de massage kinésithérapeutique, efficace pour déloger la cellulite. La technique consiste à pincer un pli de peau et a le faire rouler entre les doigts, toujours du bas vers le haut. Il s’agit de masser manuellement la peau et les tissus sous-cutanés afin de « pétrir » les tissus sous cutanés et la graisse.

Le but est d’aider la lipolyse (l’élimination de la graisse par les cellules graisseuses) et d’activer la circulation veineuse et lymphatique afin d’aider l’élimination de l’eau et de la lymphe contenue dans les tissus sous cutanés.

 

Dossier Minceur : la Cellulite – partie 1

La cellulite : qu’est ce que c’est ?

Elle résulte d’un dysfonctionnement du tissus adipeux caractérisé par une infiltration oedémateuse de celui-ci. C’est un phénomène qui apparaît lorsque, pour diverses raisons, (prédispositions génétiques, mauvaise circulation sanguine et lymphatique, diététique, stress, manque d’exercice, dérèglement hormonal, alimentaire) les capacités des adipocytes à capter et à stocker les graisses ( LIPOGENESE) débordent leur faculté à les déstocker ( LIPOLYSE).
Le développement des cellules graisseuses et des cellules conjonctives situées sous la peau augmente son épaisseur et lui donne son aspect bien connu et irrégulier : la peau d’orange, plus ou moins prononcée selon l’importance du phénomène.

Elle n’est pas forcément liée à une surcharge pondérale. Minces ou rondes, jeunes ou dans la force de l’âge, elle affecte 90% des femmes.
Elle se localise généralement sur les hanches, les cuisses, le bas ventre, la face interne des genoux mais peut aussi à la ménopause toucher la partie supérieure de l’abdomen et l’intérieur des bras.
Bien que la cellulite soit davantage un problème esthétique qu’un problème de santé, elle peut provoquer un certain inconfort physique et même de la douleur.
Avec le temps, la cellulite tend à se densifier, ce qui provoque une pression accrue sur les terminaisons nerveuses et une hypersensibilité de la zone affectée.

Chez certaines femmes, la palpation, le toucher, voire un simple frôlement de leurs zones de cellulite provoque une sensation parfois assez douloureuse.
De plus, une « vieille » cellulite peut entraver la circulation locale du liquide lymphatique nuisant ainsi à l’évacuation des toxines organiques.
C’est pour cela qu’il est important de bien définir le stade de la cellulite afin de mieux cibler son soin.

 

Pour prévenir la cellulite

Avant de commencer par décrire les principaux traitements de la cellulite, il me parait bon de rappeler qu’une alimentation équilibrée et une pratique sportive régulière limitent l’apparition de la cellulite. En cas d’excès de poids, les premiers conseils seront certainement d’ordre alimentaire.

Quand on maigrit, la cellulite diminue ou, du moins, devient moins apparente.


On recommande

  • de consommer des produits à haute teneur en fibres (légumes, grains entiers) afin de favoriser l’élimination des toxines et des déchets ;
  • de limiter les hydrates de carbone (pomme de terre, pain et pâtes à base de farine blanche, pâtisseries, etc.) ;
  • de préférer les protéines maigres (poisson, poulet, fruits de mer, légumineuses) ;
  • de boire beaucoup d’eau, de tisanes ou de jus de fruits et de légumes non additionnés de sucre afin de favoriser l’élimination.
  • Il est également indiqué d’éviter le sel et l’alcool. L’un comme l’autre favorisent la rétention d’eau et l’engorgement des tissus.

Les types de cellulite

La cellulite fibreuse

Elle est dure au toucher, roule facilement sous les doigts, le relief de la peau est bosselé et la  » peau d’orange  » est visible sans pincement un peu violacée et douloureuse au pincement. La cellulite est plus profonde, particulièrement compactée, généralement ancienne, et très difficile à déloger.

La cellulite aqueuse

Souple au toucher, on observe le fameux effet  » peau d’orange  » qui est légèrement visible sans pincement. Le relief de la peau est un peu bosselé et provoque des sensations de jambes lourdes. Cela est généralement du à des problèmes circulatoires et à une sédentarisation.

La cellulite adipeuse

Molle non douloureuse au pincement,  elle se situe aux hanches, à la culotte de cheval et constitue la conséquence d’un excès de graisses dans l’alimentation ainsi qu’un manque d’activité.

 

Les soins à visée amincissante

Ils ne délogeront pas une cellulite installée depuis longtemps, et ne font pas maigrir non plus. Ceci dit, ils peuvent améliorer franchement l’aspect de la peau et la circulation.
Si on ne leur demande pas l’impossible, on constatera des résultats honorables sur la cellulite à condition des les utiliser avec régularité et suffisamment longtemps.
L’ une des particularités des crèmes amincissantes est de pouvoir lisser et assouplir la peau en même temps et donc d’estomper voire de faire disparaître l’effet peau d’orange. Ils ont le mérite de donner un petit coup de pouce efficace, dans le cadre d’un traitement «de fond» et d’une hygiène de vie équilibrée.

 

 

Source : Azur Forme